Pourquoi j’ai adoré Pacific Rim

Retrouver son blog après plus de 2 ans d’absence c’est un peu comme revoir un vieux pote de fac après 10 ans sans nouvelle: On est un peu gêné de ne pas s’être contacté avant mais on est aussi content de voir qu’on a encore plein de choses à se raconter.

Tout ça pour dire que suite à une discussion avec des copains aujourd’hui je me suis dis que j’allais reprendre mon blog personnel pour continuer à rependre le jus de ma pensée sur la salade de la vie et de l’humanité (au moins…).

Et pour recommencer sur un sujet de société, je voulais parler de Pacific Rim.

Je voudrais expliquer pourquoi j’ai adoré. Parce que apparemment c’est un mauvais film. Et bien moi je ne pense pas. Effectivement si vous voulez voir un film ou l’on parle de la place de la femme dans la culture sub-mésopotamique, vous allez aux devants d’une grosse déception. Le scénario de Pacific Rim, c’est en gros (ou même en fin, ca marche aussi): Goldorak qui défonce sa gueule à Godzilla et ses cousins. Voila, no more, pas de morale, pas de second degré, rien.

Et pour autant j’ai adoré. Déjà, d’aucuns diraient que je suis bon public. Oui un peu. Forcément filez un gros film de robots à un geek, il va déjà partir avec un apriori positif. Mais pour moi Pacific Rim c’est plus que ça. C’est l’arène et les gladiateurs modernes. En effet, qui n’a pas eu envie, un soir, après une journée de merdasse d’enfiler sa vibro-armure, de la mettre en mode génocide et d’aller massacrer tous les conna… qui nous pètent les noyaux à longueur de journée. Bien sur, je suis un gentil et j’ai des valeurs (et ce qui compte c’est les valeurs) donc je laisse cela au fond de mon cerveau reptilien. Et je ne suis pas le seul. Tout le monde (ou presque) fait ça. Mais parfois ça gratte et le cerveau reptilien, il a besoin d’aller se relâcher un peu de toute la pression qu’on lui colle dans les râteaux. Les romains l’avaient bien compris. C’est pourquoi ils avaient les gladiateurs. Pas de scénario non plus ici amis de l’académie Française. Du sang, des boyaux, de la tête qui tombe fraichement décapitée à la lame de 12. C’est direct, c’est profond, c’est bestial.

Ben Pacific Rim c’est pareil. Avec en plus du gros son qui tâche, bien lourd et salissant. Et quand on se laisse faire, on ressort de là reposé du cerveau reptilien. Et sachez le, cela fait du bien.