Le dressage des draps

Ce qui me choque lorsque je regarde certains films, c’est la capacité quasi-divine qu’ont les draps à se positionner parfaitement sur la poitrine des femmes qui se lévent ou bougent dans un lit.

Je pense qu’il y a un gars dont le métier est de dresser les draps pour qu’ils se positionnent parfaitement afin de cacher ces seins que l’on ne saurait voir.

Parce que les draps ordinaires, ceux qui sont chez vous et chez moi, ils sont sauvages, ils sont dans leur habitat naturel, ils n’ont subis aucun dressage. Résultat, quand ma femme se léve ou bouge dans le lit, au mieux les draps font une boule anarchique et se battent la rondelle de cacher quoique ce soit.

Et finalement, je vous le dis, je préfére le drap sauvage.

BSG

Il est rare que je me serve de mon blog pour dire que j’aime quelque chose mais face à la petite merveille qu’est la série Battlestar Galactica je suis obligé de faire une entorse au règlement.

je viens en effet de finir la 4eme et dernière saison de cette petite merveille et face à la fin en apothéose je n’aurai qu’un seul mot “Chapeau bas, c’est du grand art’” (ca fait un peu plus qu’un seul mot mais l’excitation m’a fait débordé).

Au-delà des effets spéciaux remarquables (qui lui  ont d’ailleurs valus de nombreuses récompenses) cette série est étonnamment intelligente et bien construite, se servant de la SF comme un support pour faire réfléchir à des thèmes intéressants.

Les acteurs (notamment l’amiral) sont vraiment profonds et attachants et ils soutiennent l’histoire comme rarement j’ai eu l’occasion de voir ça.

Le truc qui me plait le plus c’est que la trame se construit doucement au fil des épisodes sur plus de 3 saisons pour venir se conclure brillamment dans la dernière.

Donc, voilà j’ai fini mon érection cinématographique. A vous de jouer :)

Rencontres extra-terrestres

Si l’on regarde l’histoire brillante de l’humanité en ce qui concerne les conquêtes, force est de constater que chaque fois qu’un peuple technologiquement supérieur à un autre est rentré en contact avec ce dernier ce ne fût jamais pour lui apprendre l’art subtil du point de croix. D’aussi loin que l’on regarde les schémas relationnels peuvent être rangés dans trois catégories:

  • Je te marave la tête et je viole tes femmes Je te réduits en esclave et je viole tes femmes je te “colonise” et si possible je viole tes femmes

Que ce soit les conquistadors, les colons américains, les grands conquérants du passé, on se retrouve toujours dans une de ces catégories.

Maintenant, même si par pure curiosité, j’adorerai qu’un peuple extra-terrestre vienne à notre rencontre, je souhaiterai juste qu’ils n’aient rien d’humain.
Parce que si ils ont la capacité de traverser les espaces sidéraux alors que l’on se traine le jonc sur Terre et que pour aller sur la lune (le palier d’à coté au sens spatial) il faut juste qu’on s’y prenne 20 ans à l’avance, je pense que l’on se prendrait une jolie petite branlée bien proprette.

Alors oui j’en vois déjà qui disent qu’ils ne seront pas forcément hostile mais j’avoue que du haut de ma condition humaine, j’aurai toujours un petit à priori.

Le droit de grève

Sans vouloir polémiquer (non ce n’est pas mon genre), je suis atterré par la bêtise humaine. Pour moi le droit de grève correspond à la possibilité légale de ne pas travailler pour exprimer son désaccord.

En France, ce droit s’est transformé en droit de faire chier. En gros plus on est mécontent, plus on a le droit de les briser à tout le monde. Au préalable, lors d’une grève on essayait de faire pression sur le ou les responsables. Aujourd’hui on essaye surtout de bien mettre le boxon en suivant l’équation : plus on fait caguer plus on parle de moi plus j’ai de chance de l’emporter.

Soit. Donc la prochaine fois que j’ai des revendications, je vais aller me mettre à un feu rouge et m’allonger sur la voie. J’ai le droit, je suis en grève. Et si vraiment je suis en colère, je péterai les genoux des passants. C’est normal je suis en grève.

Le top du top c’est la grève des étudiants qui bloquent les facs. La on touche au divin. Des professeurs barbus qui portent des pantalons en velours côtelés (ou ça un cliché?) ont eu la superbe idée de faire grève en faisant bloquer les facultés par les étudiants. Comme ça ces derniers ne peuvent plus aller en cours ni passer leurs examens. Ben oui, ils sont en grève mais ils innovent : plutôt que d’emmerder les autres, ils se font chier eux-mêmes. Pour leur prochaine grève, je leur propose de brûler leur appartement ou de passer leurs orteils au hachoir. Je suis sûr que ca marchera encore mieux.

Toute la vérité sur l’informatique

Alors disons le tout de suite, si vous voulez continuer à regarder les experts ou tout autre série qui utilise des ordinateurs, ne lisez pas ce blog.

En effet, on vous ment! On vous fait croire des choses tellement cons que je suis dans l’obligation de remettre les points sur les “zis”.

  • Non les ordinateurs ne génèrent pas des images en les extrayant du vide stellaire : Combien de fois j’ai envie de me touiller le cerveau quand je vois des “informaticiens” qui zooment sur une photo prise par une caméra perrave et qui arrivent à lire la taille du short d’une nana au niveau de son étiquette le tout dans le reflet des lunettes noires du mec en face sachant que la caméra était au moins à 25m du dit gars. Alors non ce n’est pas possible, une image elle n’a pas plus d’informations que ce qu’elle montre. Au mieux lorsque l’on zoome, on peut lisser l’image pour enlever l’effet de pixelisation. Certains algorithmes peuvent ajouter de l’information mais qui n’a la plupart du temps aucun rapport avec la réalité.
  • Les ordinateurs contrairement aux chats ne ronronnent pas ni ne couinent pas : Pourquoi à chaque fois que l’on voit un ordinateur il faut que ce dernier lâche des torrents de beeps? Et c’est bien pire dès qu’on commence à s’en servir. Comme un petit animal qui est content que l’on s’intéresse à lui. Alors non messieurs les réalisateurs les ordinateurs ne font pas constamment des petits beeps pour nous indiquer qu’ils travaillent. Imaginez la vie des informaticiens qui pendant 8 heures par jour à chaque action entendraient un beep. Je fais une recherche sur google? Allez hop 20 beeps par seconde.
  • Les moteurs de recherchent ne montrent pas l’intégralité de leur base de données lorsqu’ils la parcourent : Certainement dans le but de nous montrer que c’est trop fort un ordinateur, les réalisateurs ne peuvent s’empêcher de faire défiler toutes les empreintes de la base de données (en plus d’un florilège de beeps) lorsque l’opérateur cherche son coupable. Genre l’ordinateur il pense que ca nous sert trop de voir passer à la vitesse du son 2 millions d’empreintes. En fait c’est au cas ou il raterait un truc et que nos yeux bioniques montés sur vérins auraient pu le détecter.
  • La souris est livrée de base avec tous les ordinateurs depuis au moins 3 siècles :  Les informaticiens dans les films sont tellement forts qu’ils font tout au clavier. La souris c’est pour les brêles molles. Ils arrivent à délimiter des zones rectangulaires dans les images en tapant les coordonnées, c’est trop simple de dessiner le rectangle avec un souris. “Vas-y Paulo fais péter un zoom sur la plaque d’immatriculation  en haut à gauche” et la paf: Paulo il tape 3 merdes sur son clavier et on a le bon rectangle de zoom. Il est fort ce Paulo.
  • Lorsque l’on tape quelque chose sur clavier cela apparaît à l’’écran : Les gars dans les films ils tapent des textes entiers sur leur clavier mais plutôt que d’avoir le retour sur l’écran ils préfèrent voir tourner deux trois animations de patates en 3D. C’est quand même plus fun. De toute manière ils ne font jamais de fautes de saisies donc bon autant avoir un truc sympa sous les yeux.
  • On n’injecte pas un virus dans un ordinateur en tapant “virus” surtout si l’ordinateur en question est d’origine extraterrestre : Déjà on n’arrive pas aujourd’hui à faire marcher un programme Windows sous Mac (enfin pas simplement) alors le gars qui arrive à faire péter un vaisseau-mère d’envahisseurs extra-terrestres avec un virus façon grand-mère, ca me fait bien rire. Il est évident que c’est les mêmes normes réseau, les mêmes connecteurs, les mêmes systèmes d’exploitation. Sont forts ces ricains quand même! En plus c’est quand même des gros cakes les envahisseurs, ils maitrisent les voyages inter-sidéraux mais par contre niveau sécurité réseau c’est pas la gloire.
  • Le piratage d’un réseau ne se fait pas en deux clics en mangeant des pizzas grasses : Les “haCkErZ” au cinéma sont des gens formidables. Ils arrivent sur une bannière de connexion du Pentagone, appuient sur trois touches en simultanée (ce qui fait apparaitre une bonne vieille console DOS des familles avec des litres de textes qui défilent à une vitesse folle. ne vous inquietez pas le pirate sait lire à cette vitesse lui.) et la paf, direct sur le logiciel de lancement des silos nucléaires ou selon la combinaison utilisée sur le système de virements privés de la Federal Bank. Le pire finalement c’est que ces gars là avec toute la puissance dont ils disposent (le seul autre gars qui peut faire ça c’est Obama mais lui il a le droit) continuent à habiter chez leur mère, à bouffer des pizzas aux anchois froides et à s’habiller comme mon arrière grand oncle avec son pantalon en velours côtelés et sa chemise à carreaux.
  • Les informaticiens ne sont pas tous maigres, moches avec un début de cancer de la peau du visage : Pourquoi forcément le héros est beau, svelte avec un teint de peau Lorealvouslevalezbien alors que son con de pote informaticien (notez au passage que tous les héros de cinéma connaissent un “génie” de l’informatique même si c’est un peu la honte) est gros et moche à vous en faire tomber les dents ? En quoi cela crédibilise le rôle de mettre un poux de 130 kilos avachi dans un canapé des années 20 ? D’autant plus que ca ne changerait rien à l’histoire si l’informaticien était normal. Il ferait toujours ses tours de passe-passe avec son ordinateur magique. Il n’est pas non plus nécessaire d’en faire un puceau de 40 ans semi-aveugle car non, l’informatique n’empêche pas de trouver une femme et n’abime pas plus la vue que ça (encore que pour ce point la j’aurai presque tendance à être d’accord). J’en veux pour preuve que je n’y vois pas trop mal et que ma femme est superbe (hop la, marquons des points ca peut servir). Et je suis loin d’être le seul dans ce cas.

 

Donc voila, donc la prochaine fois que vous verrez ce genre de délires, je suis sûr que vous penserez à moi…

De la limite des compétences (par Djeepy)

Je profite de mes vacances pour m’essayer à un nouveau style littéraire, l’essai philosophique (oui, je sais, je me la raconte sur ce coup là :) ). Et quoi de mieux pour démarrer que de publier en guest-star dans les colonnes d’un blog ami, plus habitué à cet exercice.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, juste un petit mot sur l’origine de ce sujet. Il y a quelques années, avec mon chef de l’époque (Marc pour ne pas le citer), nous débattions régulièrement le temps de midi sur divers sujets d’actualités ou tout simplement sur le monde qui nous entoure. En ont résulté quelques idées, pour la plupart farfelues, mais aussi quelques théories sociologiques. L’idée de cet essai est de vous en présenter une, d’en débattre à bâtons rompus (bien évidemment, le format fera que je ferai les questions et les réponses en attendant les commentaires) et de voir jusqu’où ces tergiversations peuvent nous mener.

A cette ligne, je n’ai aucune réponse, aucun plan, aucune finalité. J’ai néanmoins l’amorce qui est la théorie suivante : concernant les compétences d’un individu dans une organisation, par exemple l’entreprise, au regard de sa promotion professionnelle, on considèrera qu’un individu est bon jusqu’à ce qu’il soit mauvais, formant ainsi des niveaux de compétences. Si je l’exprime autrement, je dirais qu’un individu grimpe sur l’échelle de compétences jusqu’à une limite finie.

Je sens que le sujet reste encore flou donc je vais basculer vers une explication plus concrète pour mieux illustrer mon propos, mais qui malheureusement ne permettra pas de démontrer ma théorie ; en effet, ça se saurait si un exemple pouvait prouver un théorème.
Prenons un ouvrier lambda d’une usine qui démarre en bas de l’échelle. On lui confie des tâches qui correspondent à son poste et donc à son niveau. Symbolisons ce niveau par un disque de petite taille (ou plutôt une sphère car de nombreuses expressions de notre langage y font référence - on parle des « hautes sphères », de « graviter dans sa sphère », de « sphère d’influence », etc.). Notre ouvrier, s’acquittant efficacement de ses tâches se voit promu ; on lui confie des tâches plus complexes nécessitant plus de réflexion ou d’habileté et surtout qui ne sont pas à la portée de tous. Symboliquement, notre ouvrier change de sphère pour passer dans une plus grande, incluant la précédente, puisque notre ouvrier est toujours en mesure d’en accomplir les tâches. Sociologiquement, cela se traduit par une promotion, un changement de titre (ouvrier spécialisé), une augmentation, bref, une reconnaissance par la société de son passage d’une sphère à une autre.

Et ce phénomène se répète au fur et à mesure que notre ouvrier réussit les tâches qui lui incombent. Il passera contremaître puis chef d’équipe puis responsable d’unité et ainsi de suite. Mais la question, à la base de la théorie énoncée est : jusqu’où ? En effet, qu’est ce qui fait que notre individu lambda restera bloqué dans une sphère donnée ? Et bien si l’on écarte toutes les considérations autres que le travail et les compétences de notre individu, on peut dire que sa progression s’arrête quand il ne remplit plus sa mission à savoir s’acquitter des tâches ou répondre aux compétences exigées par son niveau (sphère) actuel. On peut donc penser qu’un individu progresse dans une organisation jusqu’à ce qu’il devienne mauvais dans son travail quotidien.

Mais alors, nous pourrions conclure que nous sommes tous mauvais et que notre organisation hiérarchique est contre productive. D’amblée je réponds non car premièrement, à un instant T nous n’avons pas tous atteint notre limite de compétence et en tant que fervent adepte des lois de l’évolution (j’ai là aussi ma petite théorie sur le sujet), je reste convaincu que nos organisations, nos hiérarchies, bref, notre société, gomme toujours les aberrations de ses propres lois. Enfin, tout ceci pointe bien évidemment les incohérences et les failles de ma théorie. Essayons maintenant de l’écorner un peu.

En premier lieu, nous voyons bien que les critères, je dirais plutôt le référentiel, qui établit les niveaux de compétences (les sphères) diffèrent d’une organisation à l’autre, d’un métier à l’autre. Ce qui exclurait la généralisation et le principe de sphères générales dans lesquelles tout le monde se jaugerait. Même si je n’ai pas mené de réflexions plus avant sur ce point, je pense que l’on peut trouver des critères suffisamment génériques pour pouvoir établir des sphères globales. Bien sûr, les critères de chaque sphère seraient plus abstraits que par exemple savoir diriger une équipe de 10 personnes ou savoir interpréter un plan avec cotes.

Autre contre-argument à ma « démonstration » est les études. En effet, notre société permet à des individus d’accéder directement à un certain niveau de sphère par le biais des études. Ma réponse à cela est que les études ne sont pas exclues des sphères de compétences. En effet, il ne suffit pas de vouloir faire des études ou d’avoir les finances nécessaires pour réussir des études. Il y a des études simples et linéaires mais il y a aussi des études compliquées, qui ne sont pas à la portée de tout le monde. Les études sont donc juste un raccourci vers une certaine sphère mais ouvert uniquement aux gens capables de l’atteindre par une voie plus traditionnelle. Une remarque concernant les études. J’ai dit tout à l’heure que, à un niveau donné, on a l’ensemble des compétences des sphères conscrites. En prenant le raccourci des études, on peut penser que l’on n’acquiert pas ces compétences (quoique ça dépende des études). Et bien, même si ces compétences ne sont pas acquises, on peut admettre que les individus concernés soient capables d’exécuter les tâches des niveaux inférieurs si on les leur demandait.

Autre ambiguïté de ma théorie, c’est les acquis dus à l’âge. En effet, notre société récompense bien souvent le temps passé. On peut voir dans de grosses organisations, très hiérarchisées, des promotions par le simple fait de l’ancienneté. Je pense que ces cas ne sont que des exceptions et que bien souvent c’est une fausse progression, juste une récompense de fait et non du mérite de l’individu. Cependant, on parle dans certains métiers de la valorisation des acquis de l’expérience (par exemple, une aide-soignante qui deviendrait infirmière). Cela ne concerne que des cas où l’ascension naturelle n’est pas possible, pour des raisons de formation longue ou de diplômes obligatoires par exemple, mais permet justement d’y accéder par nos aptitudes, le tout sanctionné par un examen de passage. Même si, implicitement, ce genre de pratique existe depuis toujours, j’attends de voir comment cette reconnaissance va fonctionner dans les faits au sein de notre société moderne car je trouve que trop de monde confondent mériter et espérer.

Enfin, dernier argument (je vous laisse le soin d’en trouver d’autres) en défaveur de ma théorie, les aptitudes très physiques ou très manuelles liées à certains métiers. En effet, on serait tenté de différencier 2 jeux de sphères différents : les manuelles et les intellectuelles. Pourquoi pas. Mais je pense, même si je ne l’ai pas encore argumenté, que l’on doit considérer le critère de progression comme une valeur minimum dans chaque domaine mais avec une moyenne totale élevée. Ce qui permet de compenser une faiblesse dans certaines aptitudes tout en garantissant une cohérence complète des facultés de l’individu et une excellence générale.

Dans la série des anecdotes liées à ma théorie, une bizarrerie qui est que plus la sphère est grande, moins il y a de monde. Si on rapporte cela au partage des richesses, si on considère que chaque niveaux à les mêmes ressources à répartir, cela peut expliquer les disparités salariales.

Je terminerai sur un point que j’ai écarté plus haut dans cet essai : le travail et les compétences (ou comment peut-on monter dans les sphères). J’ouvre tout de suite la boite de Pandore en changeant les termes travail et compétences par acquis et inné.
Bien souvent lors de mes discussions avec des amis ou collègues avec qui je refais le monde, arrive l’éternel débat sur l’inné ou l’acquis. Il prend toute sa mesure dans ma théorie. Je rencontre des gens qui sont persuadés qu’une personne sans prédisposition, peut monter très haut juste par son travail (l’acquis). Moi je suis convaincu de la prédisposition des individus. Cependant, je l’accompagne toujours de l’importance de l’acquis. Je vais essayer de résumer ma pensée même si elle mériterait un article à elle seule. Une personne sans inné, en travaillant beaucoup, pourra évidemment percer mais n’ira pas très loin (rappelez-vous mes valeurs minimums). Une personne prédisposée, en ne faisant rien, percera toujours mais n’ira pas loin non plus car tout doit s’apprendre et se travailler (l’inné n’a jamais appris un théorème, même s’il permet de le comprendre). Donc l’excellence provient d’une bonne dose d’inné, mise en exergue par les efforts de l’acquis.

En plus, ma vision n’est pas manichéenne sur le sujet. Tout ceci est conditionné par l’époque, l’entourage, la chance (même si mon esprit cartésien a tendance à l’exclure). Churchill aurait-il été ce premier ministre mondialement puissant et talentueux s’il l’avait été après la guerre ?

En conclusion, notre société est segmentée par des niveaux de compétences, que j’ai imagé par des sphères concentriques. Chaque individu se positionne sur un niveau à un instant T et peut éventuellement progresser vers les niveaux supérieurs. Il les atteint par le travail ou les études, mais toujours grâce au mérite, en récompense de ses aptitudes personnelles et non pas parce qu’il le vaut bien. Il y a bien évidemment toujours quelques exceptions mais vu dans l’ensemble, les règles sont respectées ; et puis localement, ces « anomalies » sont toujours sanctionnées ou contrebalancées au final, la nature reprenant ces droits.

Pour aller plus loin sur le sujet, nous nous sommes intéressés uniquement à un aspect professionnel du sujet. Je crois fermement que ces sphères influent aussi sur notre vie sociale. Sans trop m’avancer dans ma vision de la chose, je pense que le changement de sphère (professionnellement) entraine inéluctablement un changement de sphère en dehors du travail. Nous verrons dans un prochain article par quoi peuvent se traduire ces changements sociaux.

Je terminerai avec une citation de Machiavelle (et parce que ça fait toujours bien de citer de vrais philosophes car on donne l’impression qu’il valide notre travail) : « La nature nous a créés avec la faculté de tout désirer et l’impuissance de tout obtenir ».

Le log de la tondeuse : Les mathématiques et la présence de Dieu

Il y a des moments dans la vie d’un homme qui sont spéciaux. Par exemple le grand moment tant attendu ou il devient évident, même pour un observateur extérieur, qu’il est nécessaire de tondre la jungle connue jadis sous le nom de pelouse.

Lorsque la tonte commence, contraint par le poids des responsabilités et le regard pesant de maman, c’est une expérience unique qui se déroule. Un grand moment de vide et de néant. Une évaluation rapide permet de deviner qu’il ne faut en tout que 2 synapses pour gérer l’intégralité des informations nécessaires à la coupe de la pelouse.

Cela libère de fait une grande puissance de réflexion, et finalement, lorsque je tonds, je pense et je réfléchis.

Du coup, j’inaugure par ce log une série de réflexions construites ou enrichies lors de mes trop nombreuses déambulations à dos de tracteur.

Je voudrais aborder un point important qui me tracasse depuis assez longtemps. Cela tourne autour de l’Origine avec un grand O majuscule. En effet, lorsque l’on se rapporte à la théorie la plus communément admise, c’est à dire la théorie du Big Bang, on découvre qu’au début il y a eu une énorme explosion d’ou sont parties la matière et l’énergie.

Moi je dis ok. Pas de problème. Mais alors dans ce cas là : qu’est ce qui a explosé ?

En fait, le Big Bang, c’est la présence de Dieu (Entité supérieure/Univers/Dieu [rayez les mentions inutiles]). En gros, les équations que l’on écrit pour décrire l’Univers ont besoin d’une base de départ. Et cette base de départ, personne ne la connaît. Alors un jour (certainement en rentrant d’une bonne grosse soirée ou il devait y avoir assez peu d’eau dans les verres), un gars a dit : “Putain les gars, on se casse les noix à trouver une origine mathématique à notre histoire d’équations universelles. On va arrêter ça et invoquer un truc magique qui dira : “Boum, y’a deux secondes il n’y avait rien et d’un coup je te balance l’intégralité de tout ce qui existe sur la table, tu feras le tri. Merci”.”

Voila, le Big Bang c’est une aberration mathématique, un chiffre magique, un axiome ou bien encore la présence d’une source non connue de l’homme. Ou alors la preuve que nos chers scientifiques ne sont pas assez imaginatifs (ou trop bourrés).

Ben moi, vous allez rire, mais cela ne me suffit pas. Alors, je me suis demandé : En admettant que, hormis la vanne sur la grosse explosion, le reste de la théorie soit juste, que s’est-il passé juste avant?

Pour répondre à cela, je vais m’inspirer de mon auteur préféré : Isaac Asimov. Ce grand monsieur a écrit une nouvelle racontant l’histoire d’une humanité qui avait tellement évolué que chaque humain n’était plus qu’une pure énergie. Au bout du bout des temps, lorsque la dernière des dernière étoiles s’était éteinte, les humains se trouvant a n’exister que dans le vide décidèrent de tous fusionner pour produire une formidable explosion pour redonner naissance à un nouvel univers tout neuf.

Cette parabole est intéressante car elle propose que l’univers n’a finalement ni début ni fin mais est un éternel recommencement cyclique. Vers la fin de la vie de l’Univers, il se rassemblera en un seul point, explosera et repartira de plus belle.

Les forces civilisatrices

Depuis l’apparition de l’humanité, de grandes forces poussent l’évolution de la civilisation vers un système plus “humain”.

Au premier rang de ces forces, je pense que l’on peut citer la plus ancienne : la religion. Et plus précisément la religion rituelle, c’est à dire celle qui promet le meilleur dans l’après-vie en échange du respect de quelques règles de vie ici bas (en habillant le tout dans tout un fatras de rites et de mythologie).

La religion permet de poser certaines règles de vie en communauté comme :

  • le respect de la propriété (tu ne voleras pas),* le respect de la vie (tu ne tueras pas),
  • le respect de la femme du voisin (tu seras discret quand tu  coucheras avec la voisine (libre adaptation)),
  • la diversité dans la nourriture (ne manges pas de cochon, manges du poisson le vendredi, fais le jeûne de temps en temps)

On pourrait citer encore longuement un grand nombre de ces règles qui permettent d’améliorer la vie et de “moraliser” l’humanité.

Ceci dit avec les progrès de la science et l’évolution de notre société, la religion perd de son pouvoir et la crainte de la mort ne suffit plus à imposer ses règles.

Pour continuer la civilisation de l’humanité, une seconde force est apparue : le commerce. Cette force est aujourd’hui très présente et très puissante. Elle permet de forcer des pays entiers à respecter les droits de l’Homme en échange de l’accès au commerce mondial. L’exemple de la Chine ou de la Russie permet d’illustrer le propos. En effet, avant leur ouverture au commerce mondial ces pays autarciques étaient parmi les pires et les plus violentes dictatures de la planète. En acceptant de s’ouvrir aux autres pays pour commercer, ils ont du calmer le jeu. Bien évidemment la route vers la démocratie et le plein respect des droits de l’Homme est encore longue (il suffit de voir l’affaire du Tibet) mais la marche est maintenant enclenchée grâce au commerce. Ces pays ne sont plus autant fermés qu’ils ne l’étaient. Il est aujourd’hui possible de mener un siège virtuel d’un pays en le fermant au commerce mondial. Cela permet de forcer la main aux dictateurs de tout poil.

On parle bien sûr ici de changements à l’échelle des siècles. Ceci dit la chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS montre que la pression du commerce fonctionne.

Toutefois, une fois que, dans plusieurs siècles, l’humanité aura progressé vers une civilisation plus “humaine”, le commerce ne pourra plus jouer son rôle de levier puisqu’il n’y aura plus de vrais différences sociales entre les pays. Il faudra donc, pour continuer à nous élever, trouver une troisième force civilisatrice.

Je m’interroge encore sur ce qu’elle pourrait être…

La fourmilière humaine

Il existe une analogie assez déroutante entre une fourmilière et nous-même. Considérons en effet la chose suivante : une fourmilière est un ensemble de plusieurs milliers de fourmis plus ou moins spécialisées qui garantissent la survie de l'ensemble. Il y a les fourmis ouvrières, les guerrières, les responsables de l'entretien, etc.

Prenons maintenant le corps humain et plaçons nous au niveau des cellules. C'est amusant de constater que l'on peut aisément dresser un parallèle. Il existe des cellules ouvrières, des cellules guerrières, des cellules chargées de l'entretien.

Dans un cas comme dans l'autre, une conscience collective gère tout ça et donne les directives. Les fourmis sont les seuls animaux avec les humains à se battre de manière organisée. Pourtant il n'y a pas un petit général fourmi qui donne des ordres avec sa petite radio aux soldats fourmis. Le système fonctionne de manière collective. Les fourmis savent se placer correctement et exécuter les bonnes attaques en fonction du groupe. Leur communication se fait via les phéromones olfactives. Dans le cadre du corps humain, c'est via des hormones et des échanges chimiques que cette synchronisation se fait. En cas d'attaque le système de défense du corps humain va se synchroniser avec les cellules guerrières pour repousser les microbes et les virus. Pourtant, tout comme chaque fourmi, chaque cellule n'a certainement pas conscience du système global dans lequel elle oeuvre.

On peut poursuivre l'analogie. Dans le corps humain, les celulles mortes sont détruites et remplacées par des neuves issues du système de régénération. Dans la fourmilière, les fourmis mortes sont amenés dans un "cimetière" à fourmis et sont remplacées par des neuves issues du système de régénération (la reine en l'occurence accompagnée des fourmis nourrices).

L'individualité n'existe pas ni dans une fourmilière ni dans notre corps. C'est le communisme parfait. Les outils de productions et chaque "individu" (cellule ou fourmi) sont au service du tout. C'est le fait que chaque unité n'ait pas de conscience qui garantit la réussite de l'organisation.

De cette complexité et de cette organisation nait une conscience collective. La fourmilière pourrait être considérée comme un être pensant qui vit, se nourrit et agit. Qu'est-ce qui décide une fourmilière a attaquer telle ou telle cible? Comment sont prises les décisions? La fourmilière a t'elle une conscience, dans le sens sait-elle qu'elle existe? A-t-elle un langage? Est-elle douée de réflexion?

Car finalement, cette question nous pouvons nous la poser car c'est ce qui se passe pour l'humain. L'ensemble de nos cellules font que nous sommes, que nous existons. De toute cette organisation jaillit la Conscience. Nous. Nous avons conscience d'exister en tant qu'un seul être. Pourtant nous sommes la combinaison de plusieurs millions de petites unités qui oeuvrent inlassablement et donc la mécanique échappe à la conscience.

Alors, si cela se trouve, nous cherchons dans l'espace des preuves d'intelligence autre qu'humaine alors que ces intelligences sont juste à nos portes. Cependant nous ne nous attendons pas à trouver autre que chose que des intelligence anthropomorphiques et donc nous ne cherchons pas correctement. Il est peut-être tout à fait possible de discuter avec une fourmilière si l'on emploie le bon langage.

Le futur de l'écologie

Force est de constater que l'écologie est un sujet majeur des débats de notre époque.

Alors moi je ne veux pas faire le lourd, cela ne me pose pas de problème de rouler dans une voiture qui sent la cabane à frites, cela ne me pose pas de soucis d'aller au boulot en sentant le vieux nem. Je veux bien faire plein d'efforts pour m'éclairer à la bougie en me chauffant en brûlant le beau mobilier en rotin de maman.

Mais bon, bizarrement je ne sens pas que ça va être très populaire. Je ne parle pas des champs entiers de Colza qu'il va falloir planter, ça va créer une ambiance super classe. En plus cela va créer une vieille demande sur les terrains agricoles au dépend de l'alimentaire.

Je pense qu'il va falloir trouver quelque chose d'un peu plus révolutionnaire parce que là l'humanité a la tête dans le four à micro-ondes et ça commence à sentir le cramé.

D'ailleurs ça tombe bien qu'on parle de ça car j'ai une idée sur le sujet du recyclage des déchets: il faudrait exporter nos déchets sur la Lune!!!!!

Cela passe par la mise au point d'une barge spatiale à grande contenance qui saurait fonctionner en brûlant certains types de déchets. Elle irait orbiter autour de la Lune et débarquerait sa cargaison dans des plaines bien définies. De toute manière la Lune est un astre mort, c'est pas la super ambiance en journée (ni même en soirée d'ailleurs) et les séléniens (les habitants de la Lune pour les deux débiles du fond) sont des gens assez discrets et peu embarrassés avec les questions d'environnement.

Le seul hic à cette théorie provient du transfert de masse. En effet, à force d'enlever de la masse à la Terre pour la bazarder sur la Lune on risque de chambouler l'équilibre spatial avec comme conséquences:

  • Un rapprochement de la Terre vers le soleil qui risque d'être des millions de fois pire que notre effet de serre à la papa* Un éloignement de la Lune avec baisse de la puissance des marées et tout ce que ça entraînera sur les équilibres biologiques

Pour contrecarrer cela il faudrait transférer une masse équivalent de la Lune vers la Terre. Peut être en créant des usines de recyclage sur place.